a Brest, L’écologie commence a trouver sa place jusque dans les cimetières

A Brest, au cours des dernières années années, la ville a végétalisé les espaces entre les tombes.
Face à un granit tombal omniprésent, les végétaux ont fait leur apparition. En même temps la demande de funérailles écoresponsables a commencé à se faire jour, à Brest comme ailleurs. Au fond du cimetière de Kerfautras, cimetière civil accueillant le plus grand carré militaire en France, 
un espace de 400 m² sera affecté, courant 2022, à répondre à cette nouvelle demande.

Au cimetière de Kerfautras, un espace dédié

La vile de Brest a l’intention de suivre l’exemple de Niort qui a ouvert la voie en 2014, le premier cimetière « naturel » de France. Une charte a été rédigée qui proscrit les plaques commémoratives, les fleurs artificielles , les pierres tombales, les caveaux en béton. Les urnes pour les cendres sont biodégradables, les cercueils en bois brut doivent être d’origine française sans vernis et sans poignées en métal. Enfin, les défunts sont revêtus de vêtements en fibre naturelle, lin ou coton, et ne doivent pas avoir reçu de traitement de thanatopraxie qui utilise des produits chimiques de conservation des corps.

Le cimetière de Kerfautras qui va être une zone d’expérimentation de cimetière naturel dispose déjà d’une zone de biodiversité
avec des nichoirs à insectes et des ruches
. Par ailleurs, en lien avec Vert le Jardin, un jardin partagé, cultivé par les habitants du quartier, a vu le jour au printemps 2019.

Moins polluant et moins cher

Outre l’intérêt environnemental, le coût de l’inhumation sera divisé par trois. Déjà à Brest, il est possible d’acheter à un prix qui dépend de son quotient social les monuments des concessions arrivées à expiration remises en état (nettoyé, poli pour effacer les inscriptions)

D’autres cimetières naturels pourraient suivre

En fonction des résultats de l’expérimentation au cimetière de Kerfautras, d’autres cimetières de la ville de Brest pourraient dans un avenir plus ou moins être proche être, à leur tour, concernés.

Grâce à cela, la nature donc la vie pourrait trouver sa place dans ces espaces dédiés à la mort.

reportage vidéo Tébéo

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