À Brest, l’agriculture urbaine va pouvoir gagner du terrain dans les cités

Lauréate de l’appel à projets « Quartiers fertiles » lancé en 2020, la ville de Brest veut s’engager sur des projets de ferme urbaine ou de serre verticale. Les 48 collectivités lauréates françaises s’engagent en effet à promouvoir l’agriculture urbaine au cœur des quartiers prioritaires.

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On ne part pas de rien
Des jardins collectifs ou ouvriers existent depuis longtemps à Brest. Ces dernières années, la villes a soutenu la formidable action de Vert le Jardin ou des Incroyables Comestibles pour développer les jardins partagés. On peut y voir un embryon d’agriculture urbaine…

Mais pour passer à un échelle supérieur (les jardins partagés n’occupent qu ‘1% espaces verts de Brest Métropole) il va être nécessaire de passer à un autre échelle.
Pour cela la collectivité compte s’appuyer dans les années à venir

  • sur le financement par l’Etat de 385 000 € lié au projet brestois lauréat due “Quartiers fertiles” « ici on cultive… la solidarité, la coopération, la proximité et des idées à croquer »,
  • sur sur son Plan alimentaire, qui a pour buts notamment de promouvoir les circuits courts et le bien manger local.
  • sur les opérations de renouvellement urbain à Bellevue et Recouvrance (incluant Quéliverzan).

Trois projets pourraient voir le jour :

  • une ferme urbaine portée par l’association Vert Le Jardin, sur le modèle de la ferme à Raymonde à Guipavas positionnée à Quéliverzan
  • des “jardins productifs”, sur une dizaine de sites( Quéliverzan, Quizac, Kerbernier ou Bergot..).
  • la construction, à l’horizon plus lointain, d’une serre bioclimatique et verticale à Kerbernier, intégrée à un nouvel îlot urbain. Ce projet est porté par Brest Métropole Habitat.

Quoiqu’il en soit cette présence plus visible d’une agriculture en ville va aider à revisiter le rapport des habitants urbains avec la nature “nourricière”. Par ailleurs, la valorisation de la production (légumes, fruits..) est susceptible de créer des emplois (transformation ou de la vente directe les épiceries solidaires) susceptibles d’intéresser nombre de personnes, des jeunes en particulier. Il ne sera alors plus possible d’opposer ville et campagne…



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